Lundi 16 novembre 1404
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Condamnation à mort et risque imminent d'exécution pour un prisonnier politico-religieux baloutche à la prison de Vakilabad, Mashhad

Selon Hale Vash, aujourd'hui, mercredi 6 octobre 1404, un prisonnier politico-religieux baloutche qui a été arrêté le 9 décembre 1401 par des forces en civil affiliées aux services de renseignement du CGRI à Mashhad risque d'être exécuté de manière imminente après que la condamnation à mort a été prononcée et confirmée par la Cour suprême.

Le prisonnier a été identifié comme étant Hossein Shahuzhi, 29 ans, fils de Haidar et originaire de Zahedan. Il a été arrêté en même temps qu'un autre citoyen, Yousef Mohammad Hassani, 25 ans, fils d'Abdullah et originaire de Mirjaveh. Aucune information n'est encore disponible sur son état de santé ni sur son sort.

Selon des sources proches du dossier, Hossein Shahuzhai a été arrêté par les services de renseignement du CGRI alors qu'il voyageait en bus à la gare de Mashhad. Il a été détenu au centre de détention de l'institution pendant environ six mois, soumis à de graves tortures physiques et psychologiques. Durant cette période, il a été privé de tout contact avec sa famille et de l'accès à un avocat.

Des sources ont ajouté : Les agences de sécurité l'ont accusé de « port d'armes », de « tentative d'assassinat d'Ahmad Alam-ul-Huda, représentant du Guide suprême à Khorasan Razavi » et de « projet d'attaque contre le gouvernorat de Mashhad ». Après le dépôt d'une plainte auprès du tribunal révolutionnaire de Mashhad, il a été condamné à mort et son appel a été rejeté par la Cour suprême.

Auparavant, les médias d'État avaient diffusé une vidéo des aveux forcés de ces deux citoyens baloutches, les accusant d'appartenir au groupe Jaish al-Adl. Les proches d'Hossein Shahuzhi ont nié cette accusation et affirmé que les forces de sécurité l'avaient contraint à avouer devant la caméra en lui posant les mains sur le Coran et lui avaient promis sa libération ; promesse qui n'a jamais été tenue.

Les proches du prisonnier, exprimant leur inquiétude quant à la possibilité d'une exécution imminente de la peine dans le futur, ont appelé les institutions des droits de l'homme et les organisations internationales à intervenir pour arrêter immédiatement la peine.

Il convient de noter que dans le cadre de cette affaire, de nombreux principes de la Constitution iranienne et du Code de procédure pénale ont été violés, notamment l'article 32 (interdiction de la détention arbitraire), l'article 38 (interdiction de la torture et nullité des aveux forcés) et l'article 39 (nécessité de protéger la dignité des détenus). Les articles 196 et 168 du Code de procédure pénale concernant le droit d'accès à un avocat et la transparence du procès n'ont pas non plus été respectés ; des cas qui indiquent une violation manifeste des principes d'un procès équitable.